Le deuxième piège : l’égo
Conséquences :
La deuxième barrière que nous rencontrons durant notre évolution spirituelle est l’égo. L’égo doit être sain, c’est-à -dire avoir sa place, et non pas nous dominer en tant qu’humain, ni être sous-évalué. Si nous rencontrons quelqu’un qui prétend ne plus avoir d’égo, il faut fuir en courant. Nous naviguons tous avec un égo, il n’est pas foncièrement bon ni mauvais. C’est à nous de lui accorder une place juste. Ni trop grande, ni trop petite.
En effet, un déséquilibre égotique peut avoir deux facettes, c’est-à-dire se manifester de deux manières différentes. Un égo déséquilibré peut être dû à un surplus d’énergie dans le chakra du plexus solaire, le “je” domine, nous manquons d’empathie et nous avons du mal à nous remettre en question du coup cela freine notre évolution spirituelle. Nous nous pensons le centre du monde alors que nous sommes le centre de notre monde. Ni plus ni moins, et c’est déjà suffisant !
Un égo déséquilibré peut aussi être dû à un déficit d’énergie dans le chakra du plexus solaire et dans ce cas la personne se sentira inférieure, pas à la hauteur ou pensera que les autres sont mieux qu’elle. Elle n’osera pas faire ou dire certaines choses, de peur des conséquences qui pourraient en découler (voir l’article partie 1, Évolution spirituelle : les 3 pièges à éviter).
Caractéristiques :
Le piège de l’égo dans notre évolution spirituelle ne se limite pas au fait qu’il soit sur actif ou sous actif mais également aux limites qu’il pose. C’est à dire que le piège de l’égo nous garde dans une vibration limitée car nous pensons notre identité terrestre unique, comme seule finalité de nos actions, et cela nous confine dans la dimension 3D, la matière que nous connaissons bien, enfermés dans ce corps qui est le nôtre.
Nous n’arrivons pas à envisager autre chose que ce que nous connaissons et nous pensons qu’ici-bas est notre seul plan d’existence et notre unique incarnation. Nous sommes déconnectés de notre âme. Nous vivons dans l’illusion de la séparation entre nous et les autres, entre nous et la terre mère, entre nous et les mondes des esprits.
Souvent, la prédominance de l’égo dans notre vie nous empêche aussi d’accéder à un espace de conscience supérieur et universel car cela nous déconnecte de notre cœur. La déconnexion du cœur contient notre évolution spirituelle car nous n’atteignons pas un état d’être absolu et complet. C’est comme s’il manquait le moteur d’une voiture. Dans le cas d’un surplus, nous faisons les choses pour notre seul intérêt et méprisons les autres, ou alors dans le cas d’une déficience, nous faisons tout pour les autres en les faisant passer avant nos propres besoins.
Un bon exemple est la spiritualité spectacle, phénomène par lequel un être canal prétend tout comprendre et tout expliquer, se fait aduler et adorer par les autres qui l’admirent au lieu de s’admirer eux-mêmes. Cela peut donner lieu à toutes formes d’abus. Cela peut également se manifester quand nous pensons avoir “assez travaillé” sur nous. Souvent cela est le signe qu’un travail assez profond est à faire. Ce sont ceux qui ont “assez travaillé” qui en fait ont le plus besoin de travailler sur eux-mêmes. L’égo se défend et a peur du changement, alors il fait tout pour l’éviter, y compris freiner sa propre évolution.
En bref:
Dans ce cas précis, et afin de permettre notre évolution spirituelle, il convient de ne pas s’arrêter à l’égo, le reconnaître et l’accepter. Reconnaître notre identité terrestre et notre finitude. Mais au lieu de se limiter au domaine de l’égo dans notre évolution spirituelle, le transcender, c’est-à- dire passer au-delà. Accepter que nous ne sommes ni parfaits, ni les meilleurs. La graine à cultiver est l’humilité, mais aussi l’acceptation de l’impermanence de ce qui est.
