Mon regard sur la chasse aux sorcières de la Renaissance
La blessure de la sorcière est une blessure d’âme qui peut impacter une personne dans sa vie actuelle, mais qui a aussi laissé une trace négative et douloureuse dans l’énergie et la mémoire collective de l’humanité. Elle s’apparente souvent à l’époque de la chasse aux sorcières de la Renaissance.
La blessure de la sorcière peut être définie selon les termes suivants:
“La blessure de la sorcière est un héritage traumatique collectif, prenant racine durant la période de l’histoire sombre durant laquelle on brûlait les gens (the Burning Times), et qui se manifeste comme la peur d’être vue, de prendre la parole, et d’appréhender sa pleine puissance et sa propre magie.” (Magebymoonlight, 2022)
Les conséquences de la blessure de la sorcière
C’est une blessure d’âme qui refait souvent surface lorsqu’on se reconnecte à nos capacités extrasensorielles, à notre médiumnité mais aussi lorsqu’on déverrouille notre créativité et qu’on accède à notre pleine expression.
Cette blessure peut nous faire ressentir plusieurs émotions différentes et parfois on peut les ressentir toutes en même temps:
- la peur (d’être vue, d’être jugée, d’être moquée, d’être rejetée)
- un sentiment d’insécurité permanent
- l’injustice
- la trahison
- la honte
- le manque de légitimité
- la lassitude
- l’impression d’être dans la retenue
- le besoin de reconnaissance
- le manque d’une partie de soi
Le profil type de la victime
La blessure de la sorcière origine souvent d’une ou plusieurs vies antérieures durant lesquelles nous étions médium, télépathe, guérisseuse, sage-femme, faiseuse d’ange, herboriste, oracle etc… A cela s’ajoutaient des modes de vie ou des comportements qui étaient parfois peu conventionnels (célibat, nomadisme, autonomie) ainsi que des opinions contraires à la norme (égalitarisme, homosexualité, adultère, sexualité libre, spiritualité païenne) ou encore des physiques jugés disgracieux ou usés par la vie et la pauvreté. La caractéristique principale des personnes qui étaient condamnées et brûlées reste néanmoins le genre puisqu’une écrasante majorité des victimes furent des femmes. Il s’agirait d’environ 80% (Federici, 2004). Avec elles, on voulait brûler pour l’éternité la liberté de conscience, la médecine des plantes, l’indépendance intellectuelle et la foi libre. Certes, il y a eu tellement de dérives durant la chasse aux sorcières de la Renaissance, que sur simple dénonciation, on pouvait envoyer sa voisine au bûcher.
Mon regard
Même si historiquement on sait que les sorcières torturées et brûlées n’en étaient pas toujours, il s’est opéré aussi d’autres formes de violences sur les êtres spirituellement éveillés de l’époque. En effet, ils représentaient une menace pour l’ordre établi, ainsi que pour l’implantation du système capitaliste dont nous avons aujourd’hui hérité. Ces formes de tortures étaient bien entendu d’ordre physiques, émotionnelles, psychologiques, sexuelles et sociales. Mais elles étaient aussi énergétiques et spirituelles. L’autorité en place à l’époque ne cherchait pas seulement à extraire et à supprimer les mages, les oracles, les sages et les dissidents, elle cherchait à leur voler leurs pouvoirs. Le but visé était la destruction totale de leurs âmes afin qu’elles ne risquent plus jamais de menacer le système en place.
Hors, ce qui a été perpétré à l’époque était totalement sombre et contre les lois universelles de l’univers. Bien que les dommages causés soient toujours d’actualité chez les éveillés, nos âmes, bien qu’affaiblies restent puissantes. Nous avons la possibilité de renverser la dynamique au cas par cas. Nous pouvons demander à récupérer ce qui nous appartient. Nous pouvons demander que le vol et le viol de nos capacités psychiques et télépathiques, de nos connaissances sacrées, et de notre connexion divine soient annulés. Nous pouvons demander et obtenir la réparation et la guérison de cette part d’âme qui s’est incarnée durant la chasse aux sorcières de la Renaissance. La flamme reste intacte.
Le temps est venu d’oser être pleinement ce que l’on est!
Sincèrement,
Seva